Un violon solo chante un thème très expressif, marqué par de grandes intervalles escarpés.
Un violoncelle lui répond.
L’orchestre se fait entendre, réduit à un tapis harmonique soyeux.
Cette voix seule est celle d’une soprano. Elle engage un dialogue amoureux à distance avec son amant, interprété par un baryton.
Composée d’après les poèmes de l’Indien Tagore, cette symphonie lyrique
est le chef-d’œuvre de Zemlinsky.
Ah, Zemlinsky me bouleverse !